Des systèmes d’enseignement à géographie variable
Tous les dix ans, le nombre d’étudiants dans le monde double : de 50 millions en 1990, il est passé à 100 millions en 2000, pour atteindre près de 210 millions en 2015. En 2030, la planète devrait compter 400 millions d’étudiants. Avec des systèmes d’enseignement très divers d’un pays à l’autre.
Suède • Financement public et autonomie
Le paysage de l’enseignement supérieur du plus grand État scandinave est relativement pléthorique pour un pays de dix millions d’habitants. La Suède compte, en effet, une vingtaine d’universités. Si 80 % des ressources des universités proviennent de l’argent public, les établissements jouissent d’une assez large autonomie. Depuis 1993, les cursus universitaires ne sont plus élaborés sur le plan national, mais local. La Suède se hisse en bonnes places dans la plupart des classements internationaux, qui la créditent généralement d’une bonne note en termes d’activités de recherche.
Les études supérieures sont gratuites pour tous les étudiants de l’Espace économique européen (Union européenne + Islande, Liechtenstein et Norvège), ainsi que pour les ressortissants suisses. Mais 70 % des étudiants, pour vivre au quotidien, ont recours à des prêts de subsistance universels garantis par l’État. L’endettement moyen pour cinq ans d’études avoisine les 35 000 euros.