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« Chez Suez, l’open innovation mixe ressources internes et start-up »

#Innovation 09/05/2022
  • Enjeux et tendances
    • Interview
Les greentech : au service des transitions
Maximilien Pellegrini, directeur général délégué du groupe Suez

 

Quelle est l’approche de l’open innovation selon Suez ?

C’est une approche mixte. Héritier d’une longue tradition d’in­no­vations, le groupe possède ses pro­pres res­sources, avec 150 cher­­cheurs qui gèrent 250 projets de recherche dans plusieurs centres d’expertise sur plusieurs thématiques : protection de la ressource en eau et de l’environnement, lutte contre le changement climatique, préservation du patrimoine des territoires et valorisation des déchets.

Les partenariats sont
souvent basés sur des rapports
humains étroits.

Mais depuis une dizaine d’années, nous avons couplé ces ressources avec une politique volontariste d’open innovation beaucoup plus réactive. Cela se traduit sous plusieurs formes : partenariats avec des tiers-lieux, Paris&Co, pour expérimenter des usages de l’espace public, ou H7 à Lyon dédié à l’alimentation durable ; investissements ou prises de participation dans des start-up telles que Prodeval, spécialisée dans l’épuration de biogaz des stations d’épuration ; accords commerciaux ou création de start-up internes à l’image d’Origins.earth.

Comment sélectionnez-vous les start-up ?

Nos équipes procèdent à l’évaluation technique et technologique de leur expertise et de leurs produits. Les porteurs de projets doivent se sentir à l’aise avec un grand groupe comme Suez et partager nos valeurs pour s’engager dans une relation à long terme. Les partenariats sont donc souvent basés sur des rapports humains étroits : les collaborateurs de Suez qui réalisent les investigations prennent souvent en charge la gestion du partenariat. C’est une relation de confiance qui se construit dans la durée, comme avec les Alchimistes dans le domaine de la valorisation des déchets. 

Quelles relations nouez-vous avec les start-up ?

Certains groupes choisissent d’intégrer systématiquement les start-up pour qu’elles soient parties prenantes de leur proposition de valeur, mais ce n’est pas notre approche. Nous considérons qu’un simple partenariat peut être très profitable, et qu’en restant à l’extérieur, les start-up conservent une agilité qui nous est bénéfique. Pour celles qui ont besoin de structuration, nous prenons une participation financière via notre fonds de corporate venture pour mieux les accompagner. C’est ainsi que nous détenons une participation de 40% dans Prodeval, et nous déployons leurs solutions au niveau international via une joint-venture. Nous avons aussi une participation dans Optimatics, qui réalise des scenarii optimisés d’investissement dans les réseaux pour le compte de nos clients.

Que proposez-vous aux start-up qui préfèrent conduire leur développement seules ? 

Dans ce cas, nous ajoutons leurs produits et services à notre offre commerciale, comme avec Indense, une start-up qui densifie la biomasse des stations d’épuration. L’open innovation n’est donc pas exclusivement orientée vers le digital et l’intelligence artificielle : beaucoup d’innovations dans nos métiers s’appliquent au traitement des déchets ou sont d’ordre social, comme l’insertion de personnes éloignées de l’emploi et la lutte contre l’exclusion, avec notre filiale Rebond Insertion. Le spectre est très large.

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