« 30.000 services civiques pour faire parler des JO et offrir des perspectives d’emplois »
En quoi consiste la mission Impact et Héritage des JO Paris 2024 ?
L’objectif, c’est de faire bouger les Françaises et Français, là où ils sont – à l’école, sur leur lieu de travail, dans l’espace public –, et au-delà de 2024 ! Nous œuvrons avec le collectif « Pour une France en forme ». Pour générer une prise de conscience, il faut être accompagné d’experts.
Quels outils et actions sont déployés ?
Trois axes sont déployés : Terre de Jeux 2024, pour faire des Jeux un projet national, et changer le quotidien des gens grâce au sport ; Génération 2024, pour développer des passerelles entre le monde scolaire et le mouvement sportif ; Explore Terre de Jeux, pour faire connaître les circuits, balades et itinéraires pour s’initier à différentes pratiques tout en découvrant les territoires.
Quel pourra être l’impact de Paris 2024 sur l’emploi ?
Nous déploierons d’ici aux Jeux 30 000 services civiques, dans toute la France.
Être actif 30 mn par jour,
c’est aussi bénéfique
pour apprendre et travailler.
On a testé 100 services civiques, avec l’Ufolep (association sportive d’éducation populaire), dans les quartiers populaires et les zones rurales, avec succès. D’ici 2024, 10 000 services civiques, répondant à des missions d’intérêt général, seront créés tous les ans, pour des jeunes. La mission peut consister à aller chercher des publics éloignés de la pratique sportive, à travers des collectivités locales. Il peut aussi s’agir de créer des ponts entre les clubs de sport et l’école. Ces services civiques sont des opportunités pour les jeunes, car ils peuvent mener à l’emploi.
L’AMF pointe un manque d’équipements sportifs. Paris 2024 permettra-t-il un rattrapage ?
Le président Macron a annoncé le financement de 5 000 petits équipements sportifs de proximité d’ici à 2024, pour 200 M€. Pour Paris 2024, on construit peu d’équipements sportifs. Notons tout de même un centre aquatique à Saint-Denis, qui va devenir une piscine municipale.
Comment appliquer les 30 mn d’activité physique quotidienne à l’école ?
Nous accompagnons son déploiement en finançant, avec l’Agence nationale du sport, la mise en place d’un kit dédié. Ce kit comprend des haies, des ballons, des foulards, des marquages au sol… avec des fiches pédagogiques, dotées de visuels, pour faciliter le travail des enseignants. Il y a déjà des retours positifs sur le climat d’apprentissage et la qualité de la concentration. Être actif 30 mn par jour, c’est bénéfique pour apprendre et travailler !
Comment encourager le sport en entreprise ?
Il n’est plus à démontrer que le sport est bon pour la santé, mais aussi pour la productivité des entreprises. Avec le soutien du Medef et de Paris 2024, l’Onaps a réalisé un rapport de recommandations pour promouvoir l’activité physique et lutter contre la sédentarité en milieu professionnel. Parmi les enseignements : l’activité physique doit être promue et portée par les DRH, et non seulement par le comité d’entreprise. Un travail est mené avec la Solideo, constructeur des ouvrages et aménagements nécessaires aux JO, pour créer des démonstrateurs sur les chantiers : échauffements le matin, rencontres avec des entraîneurs et des athlètes… Le 2e étage de la fusée est mené avec les groupes partenaires de Paris 2024, comme BPCE, EDF ou Orange. Ils s’engagent à intégrer dans leur politique RH l’activité physique et sportive.