États-Unis • Neutraliser, avec bienveillance
Les américains du Dangerous Speech Project (DSP) fonctionnent comme les Suédois de #Jagarhär dont ils sont d’ailleurs les grands frères, nés en 2010 pour faire face à des contenus haineux ou simplement totalement faux. Mêmes combats, mêmes principes, mêmes méthodes, mêmes citoyens militants.
Argumenter avec des preuves,
éduquer avec patience.
Avec une vigilance toute particulière apportée aux comportements de leurs propres adhérents, convaincus que pour lutter contre la violence et la bêtise, il ne faut surtout pas tomber dans le piège tendu, mais rester soi-même impassible, apaisant, bienveillant et même, constructif. Ainsi la charte est très claire : quand ils répondent sur les réseaux sociaux, les membres de DSP doivent « utiliser un langage inclusif, apporter des critiques constructives, faire preuve d’empathie, s’interdire le dénigrement ou les insultes, ne jamais se moquer, ridiculiser, menacer, intimider… ». Argumenter avec des preuves, convaincre avec bienveillance, démontrer avec de la science, mettre en avant des contre-discours, éduquer avec patience, telles sont les missions que se sont donné les membres du Dangerous Speech Project. Avec pas mal de succès, mais souvent submergés par le tsunami de la violence, la haine et les fake news.