Pharos, la plateforme des « citoyens vigilants »
La Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos), créée en 2009, est intégrée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), basé à Nanterre.
Sur place, une cinquantaine d’enquêteurs, tous spécialistes, policiers et gendarmes formés à la cybercriminalité, passent au tamis 24/24h les centaines de signalements envoyés chaque jour par les citoyens invités à faire connaître ces contenus qui leur semblent contraire à la loi.
Près de 5 000 alertes par semaine.
A sa création, ce n’était qu’une poignée de messages, mais désormais, avec l’essor des réseaux sociaux, près de 5 000 alertes par semaine parviennent aux enquêteurs de Pharos. Sans surprise, on retrouve essentiellement des signalements concernant des escroqueries financières (catégorie qui arrive très largement en tête), des incitations à la haine et à la violence (racisme et homophobie), des images et vidéos pédopornographiques, du proxénétisme en ligne ou de la vente de produits stupéfiants. Mais également, depuis quelques années, d’assez nombreux messages faisant l’apologie du terrorisme. Les spécialistes de Pharos transmettent ensuite ces éléments aux services compétents pour ouverture d’une enquête par exemple et, bien sûr, se mettent en contact avec les hébergeurs de contenus afin de bloquer ou déréférencer les contenus illicites.
internet-signalement.gouv.fr