L'Abécédaire des Institutions
Menu
  • Actualités
    • Interviews
  • Qui sommes-nous ?
  • Nos éditions
    • Cahiers mensuels
    • Éditions spéciales
  • Nos partenaires

« A Strasbourg, la biodiversité est la priorité dans les quartiers »

#Urbanisme 14/09/2021
  • Territoires et hommes en action
    • Interview
Le futur du logement : vers de nouveaux usages
Suzanne Brolly, adjointe à la maire de Strasbourg

 

Quels seraient les trois projets de l’Ecocité Métropole des Deux rives à mettre en avant pour illustrer la place de l’innovation dans le logement ?

Le quartier Deux-Rives, labellisé Écocité en 2009, réunit une vingtaine de projets expérimentaux, dont une grande partie concernent les logements. Avec l’ îlot bois à bas carbone de 450 logements, une des innovations fut de construire des bâtiments en hauteur de R+5 à R +10. Pour l’écoquartier Danube, avec une enveloppe climatique limitant les consommations d’énergie et des panneaux photovoltaïques, les quatre bâtiments produisent de l’énergie dans une perspective d’autoconsommation d’électricité. Enfin, Élithis Danube est une tour de 16 étages et de 63 logements à énergie positive tous usages (consommations réglementaires et usages électriques domestiques). La production d’énergie renouvelable de la tour couvre 110% des besoins.

Depuis son lancement en 2009, l’écocité de Strasbourg a-t-elle connu des évolutions ?

Le projet initial était avant tout tourné vers l’énergie. Nous l’avons axé sur la biodiversité, la collectivité renforçant sa contribution financière permettant de réduire la densité des projets pour réaliser des parcs, des continuités écologiques, planter des arbres ou travailler sur l’infiltration des eaux pluviales.

Vous faites partie des collectivités très engagées dans l’habitat participatif. L’écocité a-t-elle été l’occasion de promouvoir ce mode de construction ?

L’écocité compte un seul bâti en habitat participatif, les autres se sont développés sur l’ensemble de l’agglomération.

Après l’écocité, nous avons prolongé
l’innovation dans les autres quartiers.

L’opération de neuf logements en accession sociale Eco Nomeny a été portée par les habitants et la coopérative HLM Habitat de l’Ill. Les futurs habitants ont défini la taille de leurs pièces, ainsi que leur agencement, et ils ont décidé la mise en commun d’une chambre d’amis au rez-de-chaussée et d’un jardin partagé. Avec des espaces partagés comme la buanderie, les chambres d’amis et des lieux de rencontre, la vie sociale est à l’honneur et les coûts des constructions sont réduits.

Quels sont les leviers principaux de la collectivité pour porter une telle opération ?

Nous demandons, dans nos consultations, un niveau de compétences élevé à nos partenaires pour répondre à des attentes fortes. Pour l’écocité, nous avons bénéficié d’un financement de l’Etat pour prendre en compte une partie des surcoûts des projets liés aux innovations. De son côté, la collectivité peut, quand c’est possible, baisser le coût du foncier et allonger la durée des permis de construire. Après l’écocité, nous avons prolongé l’innovation dans les autres quartiers. La collectivité a établi des relations partenariales avec les aménageurs à qui elle demande de décliner ses ambitions : des surfaces de logements plus importantes, des balcons, des espaces verts et la capacité d’adapter les logements. Les promoteurs sont de plus en plus nombreux à nous proposer des projets en adéquation avec nos attentes. Une cellule réunissant de nombreuses compétences, comme la police du bâtiment ou le foncier, accompagne les constructeurs avant même qu’ils nous soumettent leur avant-projet ; c’est-à-dire dès que le terrain est identifié.

LIRE AUSSI :

  • La high-tech révolutionne le secteurLa high-tech révolutionne le secteur
  • Les risques varient selon l’infrastructureLes risques varient selon l’infrastructure
  • Encore peu d’outils pour sanctionner les entreprises qui négligent l’environnementEncore peu d’outils pour sanctionner les entreprises qui négligent l’environnement
  • Le bâtiment à énergie positive peine à s’imposerLe bâtiment à énergie positive peine à s’imposer
  • L’ÉDITO DE THOMAS BONNELL’ÉDITO DE THOMAS BONNEL
  • Grand âge : un coût de plus en plus  lourd pour les finances publiquesGrand âge : un coût de plus en plus lourd pour les finances publiques
  • Sécuriser les données : les bonnes pratiquesSécuriser les données : les bonnes pratiques

Article suivant >>
<< Article précédent
Dernier_CahierCliquez ici pour feuilleter
le cahier intéractif
Liseuse Flippad

Disponible sur tous les supports

Téléchargez l'application iOS Téléchargez l'application Android Feuilletez nous publications en ligne

Nos partenaires

Organigramme du gouvernement

Organigramme du gouvernement Cliquez ici pour télécharger
l'Organigramme du gouvernement

Les derniers numéros

Dernier cahier de lCliquez ici pour feuilleter
le cahier intéractifLiseuse Flippad

Biodiversité et souveraineté alimentaire

Dernier cahier de lCliquez ici pour feuilleter
le cahier intéractifLiseuse Flippad

Le casse-tête : décarbonation et réindustrialisation

Dernier cahier de lCliquez ici pour feuilleter
le cahier intéractifLiseuse Flippad

Enseignement supérieur : vers une meilleure employabilité

Voir tous les cahiers >>
logo-labecedaire

L’Abécédaire des Institutions
30, Rue du Chemin Vert
75011 Paris


L’Abécédaire des Institutions
a rejoint depuis mai 2018 logo-publics-consultants

Plan du site

  • Accueil
  • Actualités
  • Interviews
  • Qui sommes nous ?
  • Cahiers mensuels
  • Éditions spéciales
  • Nos partenaires
  • Mentions légales
  • Données personnelles et Charte cookies

Catégories

  • Actualité et repères
    • En direct des assemblées
  • Questions et enjeux
  • Tendances et solutions
    • Interview
  • Territoires et hommes en action
  • Ça se passe en Europe et ailleurs

©2023 L’Abécédaire des Institutions - Tous droits réservésDéveloppement application magazine et site - Flippad Digital Solutions

Scroll to Top