Projet de loi Climat : insuffisant, selon le monde ferroviaire
Le projet de loi Climat et résilience interdit certains vols aériens intérieurs lorsqu’une alternative ferroviaire existe pour des trajets réalisables en moins de 2h30. Les liaisons aériennes supprimées sont celles reliant Paris-Orly et Nantes, Lyon et Bordeaux. Des exceptions sont prévues pour les trajets en correspondance. Le sujet a suscité des divergences au sein de la majorité à l’Assemblée nationale, lors du vote de cette mesure emblématique, le 10 avril. « L’interdiction des vols courts a été vidée de sa substance. Des alternatives en train existent déjà souvent et pourraient être développées », tacle Sarah Fayolle (Greenpeace). Bruno Gazeau (Fnaut) déplore que le projet de loi « insiste beaucoup sur la voiture propre, mais peu sur le report modal. Nous voulons des villes peu polluées, mais aussi apaisées. Ce qui passe par moins de voitures ». Le projet de loi prévoit de demander aux régions et à IDF Mobilités de définir des politiques tarifaires régionales plus incitatives, ou aux plans de mobilité de s’assurer que les parcs de rabattement à proximité des gares soient en cohérence avec les conditions de desserte en transports publics réguliers de personnes du territoire couvert par le plan de mobilité.