États-Unis : Aux USA, des « Cellules révolutionnaires »
Aux Etats-Unis, Daniel Andreas San Diego incarne le combat radical pour la condition animale. Il a 42 ans, bataille contre l’alcool, la drogue, la viande ou les produits laitiers et il est soupçonné par le FBI d’avoir été de ceux qui ont fomenté des attentats à la bombe en 2003 en Californie contre des laboratoires pharmaceutiques qui se livraient à des expérimentations animales. Depuis, les agents fédéraux l’ont mis sur leur liste des terroristes les plus recherchés, mais San Diego reste introuvable.
Une coalition internationale.
Cet homme est de ceux qui ont animé les Cellules révolutionnaires de la brigade de libération des animaux (RCALB), un groupuscule d’activistes réunis autour de Steven Best, un philosophe qui revendique « l’autodéfense extensionnelle » pour légitimer les actes de sabotage ou violents quand il s’agit de faire valoir les droits des animaux. Prenant l’exemple sur ce qui se passe en Afrique pour lutter contre le trafic d’animaux sauvages, Steven Best revendique notamment l’usage des armes : « Les pacifistes ne peuvent pas arrêter les braconniers, mais les balles le peuvent (…) les soldats armés sont la meilleure protection que les éléphants ont contre les braconniers ». Aux Etats-Unis, ce discours rencontre un vif succès et les membres de ces Cellules révolutionnaires définissent désormais leur mouvance comme « une coalition internationale combattant l’injustice ne souhaitant pas rester les bras croisés ».