France Relance devrait bénéficier au maritime
France Relance, ce sont 100 milliards d’euros pour un plan de relance en direction de l’écologie, la compétitivité et la cohésion. Annoncé début septembre 2020 par le ministère de la Mer, son volet maritime prévoit 650 millions d’euros mobilisables (400 millions sur le plan de relance maritime et 250 millions accordés par le plan France Relance). Des accords doivent être signés en priorité avec les conseils régionaux concernant 200 millions en direction des grands ports, pour les rendre plus compétitifs et accélérer leur verdissement, et 50 millions d’euros fléchés pour renforcer les filières pêche et aquaculture. Le plan doit aussi permettre de renforcer la préservation du littoral, promouvoir les métiers de mer, aider les secteurs du tourisme et de la recherche et mieux diffuser la culture marine. L’engagement de la Team maritime à l’Assemblée nationale et de sa présidente Sophie Panonacle, députée de Gironde, a permis de mettre en avant une accélération de la stratégie maritime décarbonée, en donnant aussi sa place à l’éolien et autres énergies de la mer. Le Cluster maritime français demande, lui, que le secteur puisse bénéficier des financements transverses de France Relance, notamment ceux dédiés à la mobilité verte, aux infrastructures, à la décarbonation et à la sauvegarde de l’emploi. Pour permettre un déblocage rapide des fonds, 16 milliards d’euros de lignes de crédits seront confiés aux préfets. Une stratégie de territorialisation salutaire pour l’économie bleue si elle ne se heurte pas à des blocages dus à la coordination entre administrations. Ces blocages sont anticipés par un rapport d’étape du groupe de travail chargé par le bureau de l’Assemblée nationale d’évaluer la mise en place du plan de relance dans les territoires et présenté le 30 novembre dernier.