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PACA : En région PACA, des élus mobilisés en faveur de la reconnaissance faciale

#Innovation 25/11/2020
  • Territoires et hommes en action
Reconnaissance faciale : un débat urgent

 

Un coup de pied dans la fourmilière. En février 2019, l’expérimentation de la reconnaissance faciale par la ville de Nice lors de son carnaval revivifie le débat. L’Association des maires de France et l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) s’attèlent enfin à la réflexion sur le sujet. Car le maire (LR), Christian Estrosi, conduit une démarche inédite : les visages de quelques milliers de niçois – consentants – sont captés durant les trois jours de l’événement, et analysés en temps réel par un logiciel israélien, AnyVision, utilisé par la société monégasque Confidentia. L’objectif : évaluer sa pertinence. Plusieurs scénarios sont testés : recherche d’enfants perdus, de personnes vulnérables ou recherchées… Des volontaires ayant fourni leur photographie sont cherchés dans les files d’attente ou dans la foule. Selon la mairie, le logiciel a bien fonctionné, même avec de vieilles photographies, ou un visage camouflé par des lunettes de soleil.

Une expérimentation polémique

Conclusion trop hâtive selon la CNIL, qui dénonce un rapport de la ville trop imprécis, occultant le taux d’erreur de l’algorithme, la qualité des images ou les discriminations liées aux biais du logiciel. La polémique n’empêche pas Christian Estrosi, un an plus tard en 2020 lors de ce même carnaval, de vouloir réinstaller le logiciel, de manière effective et non plus sous forme de test.

De simples badges pour sécuriser les lycées de manière moins intrusive.

Sans succès puisque la loi l’interdit. Incompréhensible pour le maire de « la ville la plus protégée de France » (une caméra pour 145 habitants), traumatisée par l’attentat du 14 juillet 2016. Défenseur de longue date de la reconnaissance faciale, Christian Estrosi en a fait un des axes de sa dernière campagne municipale en mars. Il demande par exemple à avoir accès aux visages des fichés S afin de « pouvoir suivre (leurs) allées et venues, dans les transports en commun, les artères, dans les lieux publics » grâce à la reconnaissance faciale.

Des portiques à l’entrée des lycées

Renaud Muselier, président (LR) de la région, est aussi un ardent défenseur de cette technologie. Il prévoyait de l’expérimenter dans deux lycées, à Nice et à Marseille, via des portiques de la société Cisco, destinés à filtrer les élèves. Un projet taclé par la CNIL et finalement annulé par le tribunal administratif de Marseille en février 2020. La région ne donnait pas de garanties suffisantes afin d’obtenir le consentement libre et éclairé des lycéens et de leurs parents. En outre, le tribunal, comme la CNIL, reproche à la région de pas avoir cherché un moyen de fluidifier et de sécuriser l’entrée de ces lycées par un moyen moins intrusif, comme de simples badges…

Un Observatoire Big Data de la tranquillité publique

A Marseille enfin, la reconnaissance faciale n’a pas encore été expérimentée au sens strict. Mais 1 800 caméras de surveillance ont été équipées en 2019 d’un logiciel capable de détecter des situations suspectes (taggeurs, destruction de matériel urbain…), et la ville dispose depuis mai 2019 d’un « Observatoire Big Data de la tranquillité publique » qui fusionne les multiples données disponibles, notamment celles des caméras de la ville, dont la localisation des personnes, mais aussi les photographies ou vidéos des événements en cours.

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