Europe : La trottinette électrique promue en Europe du Nord
Dans le nord de l’Europe, la trottinette fait partie intégrante du réseau de transport public. Helsinki, la capitale finlandaise, est déjà avant-gardiste en matière de mobilité. Le client du réseau de transport peut passer d’un mode à l’autre avec un abonnement unique dématérialisé, de façon illimitée, pour 49 euros par mois. Signe fort pour promouvoir leur utilisation : les trottinettes électriques ont intégré le réseau de transport public. C’est également le cas à Stuttgart, Hanovre et Berlin en Allemagne, ou à Göteborg en Suède. Au même titre que les navettes à la demande ou les vélos, les trottinettes électriques sont considérées par les opérateurs publics concernés comme un « transporteur du premier et du dernier kilomètre, celui que l’on utilise pour rentrer chez soi depuis la station de bus, ou pour rejoindre le métro », avance Mohamed Mezghani, secrétaire général de l’UITP (Union internationale des transports publics)*.
VOI lance une école de conduite digitale
Pour éviter des situations de stationnement sauvage dans l’espace public, des solutions existent. Et, là encore, un pays scandinave donne l’exemple. « A Aarhus, au Danemark, nous avons remporté un appel d’offres où tout le système est basé sur des hubs de parking », explique Erik Bergkvist, chef du développement de VOI, opérateur suédois de trottinettes électriques. Un système de consigne de trois euros est débité sur le compte de l’utilisateur. Deux euros lui seront recrédités seulement si la trottinette est stationnée sur un de ces hubs. Par ailleurs, face au nombre croissant d’accidents, VOI a lancé la première école de conduite digitale de trottinettes électriques. L’une des clés est une meilleure utilisation des espaces réservés aux piétons, ces derniers étant parfois heurtés par des trottinettes à la fois rapides et silencieuses. Cette formation est certifiée par l’Agence suédoise de sécurité routière.
* letemps.ch, 11 juin 2019.