Un dispositif pour verdir les trajets domicile-travail
Jusqu’à 400 euros par an pour aller au travail en covoiturage ou en vélo : c’est l’ambition portée par le nouveau forfait mobilité. Tous les employeurs privés et publics pourront contribuer aux frais de déplacement domicile-travail en covoiturage ou en vélo de leurs salariés, ainsi qu’avec d’autres services de mobilité partagés. Ce forfait sera en franchise d’impôt et de cotisations sociales. Il remplacera l’indemnité kilométrique vélo mise en place jusqu’à ce jour, mais dont la mise en œuvre est restée limitée, car trop complexe. « La nouvelle solution répond à une demande des employeurs de disposer d’un outil souple pour soutenir ces modes vertueux », indique le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le forfait mobilité remplacera l’indemnité kilométrique vélo.
L’État va généraliser dès cette année la mise en place du forfait mobilité durable pour le vélo et le covoiturage pour tous ses agents, à hauteur de 200 euros par an. Ce forfait sera cumulable avec la participation de l’employeur à l’abonnement de transport en commun, dans une limite, là aussi, de 400 euros par an. La prise en charge de l’abonnement de transport en commun reste déplafonnée. Les décrets d’application aux secteurs privé et public sortiront avant le 1er juillet 2020. Le mesure est globalement saluée, mais elle doit être accompagnée, dans les territoires, par des infrastructures : pistes cyclables, aires de covoiturage, parcs de stationnement pour les vélos dans les nœuds d’interconnexion… « La LOM adresse en creux le message suivant aux collectivités : il faut se débrouiller par soi-même (pour l’aménagement de ces infrastructures, NDLR), et ne pas toujours attendre de l’Etat qu’il subvienne aux besoins », relève l’expert en mobilités Jean Coldefy.