La loi d’orientation des mobilités veut sortir de la dépendance automobile
La loi d’orientation des mobilités a été promulguée le 24 décembre. Elle entend réformer en profondeur le cadre général des politiques de mobilités.
« Des transports du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteux et plus propres. » Tel est l’esprit de la loi d’orientation des mobilités (LOM), résumé par Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire. Après une longue phase d’élaboration, la LOM a été publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019. Le texte fixe quatre objectifs : sortir de la dépendance automobile, accélérer la croissance des nouvelles mobilités, réussir la transition écologique et programmer les investissements dans les infrastructures de transport. La LOM entend, entre autres, supprimer les zones blanches de la mobilité (zones non couvertes par une autorité organisatrice de la mobilité), en accordant de nouvelles compétences aux collectivités territoriales pour organiser des services tels que l’autopartage, le covoiturage ou le transport à la demande. Des plans mobilités, couvrant l’ensemble des formes de mobilité, vont remplacer les actuels PDU (plans de déplacement urbain). Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif d’une neutralité carbone des transports terrestres d’ici à 2050 est inscrit dans la loi. Les bornes de recharges publiques seront multipliées par cinq d’ici 2022. Les voitures à énergies fossiles carbonées (essence ou diesel) seront interdites à la vente d’ici 2040.