Sensibiliser les animateurs à l’accueil des enfants en situation de handicap
Troubles auditifs ou visuels, handicap mental et cognitif, déficience motrice, troubles envahissants du développement (TED) : quel que soit son handicap, l’élève doit trouver sa place dans les accueils périscolaires. En concertation avec son équipe, le directeur doit préciser les modalités d’accueil dans le projet éducatif et pédagogique d’accueil collectif de mineurs (ACM). Les équipes d’animation doivent connaître les principales formes de handicaps et déterminer les réponses les mieux adaptées. Pour cela, les besoins de l’enfant handicapé et les possibilités de l’équipe doivent être identifiés à l’avance. Le cas échéant, un animateur référent peut être recruté, mais il convient que tous les animateurs accompagnent l’enfant.
Renforcer l’équipe en désignant un animateur référent.
Ils doivent rencontrer les parents pour s’informer sur ses besoins spécifiques (accueil individualisé, recommandations du médecin et de l’éducateur…), sur les difficultés de certaines activités et sur l’éventuelle nécessité d’adapter les équipements ou la structure. En effet, les lieux de vie doivent prendre en considération la diversité : aménagement de l’espace, respect des rythmes, fonctionnement, encadrement… Il est important aussi de recueillir les sentiments et impressions de l’élève, et de lui apprendre le fonctionnement et les règles de l’accueil. Enfin, respecter la confidentialité du dossier est indispensable. L’équipe peut se faire accompagner par le pôle ressources handicap (dispositif départemental), la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et le bureau de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des élèves handicapés (ASH) de l’Éducation nationale.