Centre Val de Loire : Tours : quatre opérateurs se partagent l’offre périscolaire
Après avoir consulté les parents, très majoritairement favorables au retour à la semaine de quatre jours, tous quartiers confondus, Tours (Indre-et-Loire, 140.000 habitants) a abandonné les quatre jours et demi en septembre 2018. Avec une conséquence inattendue. « Alors qu’il y a deux ans, il n’y avait pas assez de places, nous avons eu moins de demandes pour l’accueil du mercredi. Les parents s’organisent différemment, certains travaillent aux quatre cinquièmes, d’autres s’appuient sur les grands-parents », constate Cécile Chevillard, adjointe au maire chargée de l’éducation et de la petite enfance. La commune a confié (marchés publics) le périscolaire du matin et du soir à quatre opérateurs, qui proposent des activités variées : tennis de table, théâtre, jardinage… Le mercredi, l’offre se complète d’un accueil en centre aéré dans un espace vert à l’extérieur de la ville, administré en régie. Moins connu des familles, il n’est pas plein. « Nous n’avons pas lancé de plan mercredi, car dans les faits nous avons déjà un tel plan», précise l’élue. En effet, Tours a un partenariat avec la Caf (contrat enfance jeunesse), des contrats avec les associations locales et avec les centres sociaux, propose la découverte du patrimoine local (visite de châteaux…), inclut les enfants handicapés… « C’est une richesse de les accueillir. Et nous les gardons souvent plus tard que l’âge habituel pour qu’ils conservent leurs repères », explique Cécile Chevillard. Deux fois par an, la mairie réunit les opérateurs qui échangent idées et bonnes pratiques, dans un esprit d’émulation.