Plan pauvreté : 8,5 milliards d’euros sur les quatre années
Le plan pauvreté, présenté le 13 septembre dernier, se structure autour de quatre axes.
La petite enfance : l’État va financer jusqu’à 90% des frais pour créer des crèches dans les communes déshéritées. Des bonus financiers vont être proposés aux collectivités pour réserver 90 000 places aux enfants en difficulté, en plus de la création dans les quartiers prioritaires de 30 000 places, et de 1 000 en relais d’assistantes maternelles. Petit-déjeuner gratuit pour les élèves en ZEP et un repas complet par jour à 1 euro dans les communes les plus défavorisées.
Mettre fin aux sorties sèches à 18 ans : en accompagnant les jeunes bénéficiaires de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Un logement, un emploi, une formation ou un soutien devront leur être proposés par les départements. Une obligation de se former jusqu’à 18 ans est instaurée, ainsi qu’un accompagnement des pouvoirs publics pour éviter le décrochage scolaire.
Simplification du système social : d’ici 2020, 10 à 15 millions de personnes percevront le revenu universel d’activité qui regroupe les différents dispositifs de lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active, prime d’activité et aides au logement.
Résorber les bidonvilles dès 2022 : huit mille places d’hébergement d’urgence seront réhabilitées ou créées pour accueillir les familles.