Vers une véritable Union de l’énergie ?
Une Union de l’énergie résiliente dotée d’une politique climatique et énergétique tournée vers l’avenir a été l’une des priorités politiques de la Commission Juncker. Cette volonté s’est traduite par la création d’un poste de commissaire européen à l’Union de l’énergie. Cette Union de l’énergie s’articule autour de cinq grands axes, précisés par le Conseil européen en mars 2015 : la sécurité énergétique, la solidarité et la confiance ; la pleine intégration du marché européen de l’énergie ; l’efficacité énergétique comme moyen de modérer la demande ; la décarbonisation de l’économie ; enfin la recherche, l’innovation et la compétitivité. L’Union de l’énergie est ainsi le socle de la transition énergétique de l’Europe.
Une gouvernance transparente
Restait cependant à donner une consistance à ce projet, via une gouvernance simplifiée. C’est ce que fait le règlement introduit dans le cadre du paquet hiver, désormais adopté afin de favoriser la réalisation des objectifs 2030. Ce règlement sur la gouvernance de l’Union constitue une pièce essentielle du train de mesures sur l’énergie propre, rappelle le Conseil de l’Europe qui a adopté ce cadre. Et celui-ci de préciser que le règlement « définit la manière dont les États membres collaboreront entre eux et avec la Commission pour atteindre les objectifs ambitieux que l’UE s’est fixés en ce qui concerne l’énergie propre, notamment les objectifs en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, ainsi que ses objectifs à long terme concernant les émissions de gaz à effet de serre ». Il prévoit en outre des « mécanismes de contrôle pour s’assurer que les objectifs soient atteints et que l’ensemble des mesures proposées constitue une approche cohérente et coordonnée ».