Alors que l’on prédisait un printemps des nationalismes, les résultats des élections du 26 mai représentent une bouffée d’air frais pour les défenseurs de l’Union, plutôt habitués depuis dix ans aux crises à répétition : euro, migrations, Brexit… A rebours des prévisions, les Européens se sont saisis de ce scrutin et se sont rendus aux urnes pour faire triompher des forces traditionnellement très pro-européennes, les libéraux-démocrates et les écologistes. La progression des populistes est contenue.