Ne pas oublier les plus vulnérables
Personnes âgées, personnes socialement défavorisées ou irresponsables… une partie de la population est incapable de déceler les mails suspects. « Ce sont les principales victimes de la cybermalveillance. Il n’est pas rare qu’un chômeur reçoive une fausse offre d’emploi contenant un ransomware ou une demande de mot de passe », explique Benoît Liénard, directeur de Soluris. D’où l’importance de l’éducation, pour leur apprendre à reconnaître un message malveillant. Après avoir identifié qui est concerné sur leur territoire, les collectivités doivent adopter des mesures d’accompagnement. Cela peut être simplement l’aide de la secrétaire de mairie. Munie d’une petite formation numérique et juridique, elle peut assister les moins avertis dans leurs démarches en ligne ou les orienter vers des services spécialisés. Certaines associations, comme Net Solidaire à La Rochelle, interviennent dans les quartiers d’habitat social. La mission société numérique de l’Agence du numérique (societenumerique.gouv.fr, rattachée à Bercy) propose divers outils dont les communes peuvent s’inspirer.