Changer les méthodes… et le matériel
Depuis plus d’un an, l’une des deux cogni classes du lycée Louis Jouvet bénéficie d’équipements spéciaux. Des tableaux Velleda couvrent les deux grands murs sur lesquels les élèves peuvent travailler. Finis les rangs ordonnés de tables fixes, les élèves sont installés sur des chaises à roulettes équipées d’un écritoire. Ils se déplacent plus facilement au grès des exercices, en groupe ou seuls. Des parois amovibles peuvent également être utilisées afin de constituer des petits boxes pour les travaux collectifs… Enfin, les élèves seront bientôt équipés de tablettes numériques pour faire leurs « fiches de mémorisation » questions/réponses grâce à l’application Anki. Ce logiciel leur permet de répondre numériquement aux questions, et surtout leur propose de réviser plus régulièrement les fiches peu mémorisées, grâce à un algorithme. Ces outils ne sont pas le cœur des nouvelles méthodes mais ils « facilitent les choses », selon Frédéric Guilleray, professeur de SVT à l’origine de la première cogni classe. Reste à les financer. « Inspecteurs, politiques locaux, région… tous soutiennent l’idée d’expérimenter de nouvelles méthodes mais aucun ne nous en donne les moyens. Les financements sont très difficiles à trouver », regrette Sophie Churlet, la directrice.