Des produits bio 50% moins chers : c’est possible grâce à Aurore Market!
Vendre des produits bio 25 à 50% moins chers qu’en magasin spécialisé partout en France : c’est le pari réussi de la start-up aveyronnaise Aurore Market. Deux mois après son lancement en février dernier, la plateforme d’e-commerce allait jusqu’à offrir une centaine d’adhésions annuelles, d’une valeur de 60 euros, et prendre en charge les frais de ports à hauteur de 75%.
Pour atteindre ces prix plus que compétitifs, elle s’est engagé à réduire ses marges commerciales au strict minimum : 4%, juste de quoi couvrir les frais d’emballage avant la livraison. « Ailleurs, une marge de 24% est appliquée à l’alimentaire », précise Roman Régis, l’un des quatre fondateurs du projet.
Grâce à ce faible pourcentage, le site marchand peut porter son initiative solidaire (à savoir rendre le bio accessible à tous) tout en garantissant une juste rémunération aux producteurs.
Je me suis engagé à soutenir tous les projets qui font partie du monde de demain.
La structure n’est pas encore pérenne mais les jeunes créateurs, qui ont déjà recueilli 2 600 adhésions, espèrent rapidement atteindre le seuil des 10 000 inscriptions. Pour le moment, ils comptent sur un fonds de 270 000 euros, levés grâce à une campagne de crowdfunding, le soutien financier de trois investisseurs Aveyronnais et celui de la commune d’Espalion.
Rien ne destinait ces jeunes entrepreneurs à s’installer dans cette petite ville. C’est le maire, Eric Picard, qui a su les convaincre : « Une poignée d’élus a décidé de redynamiser l’économie du département, qui vit principalement du tourisme, afin de le repeupler, explique Roman Régis. »
Eric Picard s’inscrit dans cette démarche : « Je me suis engagé à soutenir tous les projets qui font partie du monde de demain. » En 2014, l’édile a en effet créé un Pôle économique destiné à accompagner toutes les start-ups. En plus d’un prêt de 10 000 euros à taux zéro, prélevé dans un fond de développement économique, Aurore Market a ainsi bénéficié d’un riche carnet de contacts et de locaux commerciaux.
Le jeune créateur s’en étonne encore : « Nous avons trouvé un entrepôt en moins de trois semaines ! »
Romane Lizée