Qu’attendent les élus de la PSQ ? Mairie de Pont-de-Beauvoisin
Les 1 300 policiers et 500 gendarmes de la nouvelle police de sécurité du quotidien (PSQ) seront déployés, d’ici à 2020, dans 60 quartiers et 20 départements prioritaires. Voici les attentes des premiers concernés par cette « reconquête républicaine ».
Éric Philippe, adjoint à la sécurité à Pont-de-Beauvoisin
«Nous attendons que les renforts apportés à la gendarmerie dans le cadre de la PSQ rendent les forces de l’ordre plus visibles au quotidien sur le terrain. Dans notre commune, les effectifs sont stables, mais les agents sont de plus en plus souvent détachés pour mener des missions à l’extérieur.
Profitant de la faible présence des forces de l’ordre, les délinquants des villes alentour se rapprochent des petites communes.
En outre, l’Isère, second département le plus peuplé de la région Auvergne Rhône-Alpes avec 1,2 million d’habitants, connaît une forte croissance démographique. Profitant de la faible présence des forces de l’ordre, les délinquants des villes alentour, telles que Lyon ou Grenoble, se rapprochent des petites communes.
Pont-de-Beauvoisin attire d’autant plus que la commune se situe à proximité des grandes dessertes routières [sur les axes Lyon-Chambéry-Grenoble notamment, ndlr]. Ces arrivées depuis les villes donnent lieu à une urbanisation des comportements délictueux dans nos campagnes. »
Propos recueillis par Romane Lizée