La loi renforce les compétences des agents privés
Plusieurs textes ont récemment élargi le champ de compétences de la sécurité privée. En octobre 2017, la loi antiterroriste a introduit la possibilité de déléguer palpations et fouilles aux agents privés, au sein des nouveaux périmètre de protection décidés ponctuellement par le préfet.
Sur 150 000 agents, 2 000 sont concernés
Autre avancée : au premier semestre 2018 est entrée en vigueur la loi de février 2017 autorisant ces derniers à porter une arme. Sur 150 000 agents, 2 000 sont concernés. Sélectionnés avec précision, ils travailleront en binôme avec un policier.
En outre, à la demande du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, une mission parlementaire, composée des députés LREM Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot, étudie en ce moment la notion de « continuum de sécurité » entre les différentes forces de l’ordre.
À la fin du printemps, les deux parlementaires devront présenter une « redéfinition de la répartition des tâches entre forces nationales, polices municipales et secteur privé » et définir « une doctrine d’emploi de la sécurité privée en France ».
La nouvelle police de sécurité du quotidien (PSQ), lancée début février dans 30 quartiers test, offrira aussi l’occasion d’expérimenter de nouvelles relations public/ privé.
Félicité de Maupeou