La sécurité : un chantier européen

Alors que les voix se multiplient pour critiquer l’efficacité d’Europol, l’organe de coopération policière en Europe, la Commission européenne a réaffirmé, en décembre 2017, sa volonté de renforcer les pouvoirs de négociation de l’organisme avec les pays tiers, « afin de combattre efficacement le terrorisme et le crime transnational ».
À l’étude, notamment, l’ouverture des négociations pour établir des conventions portant sur le transfert de données personnelles entre Europol et l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et la Turquie. Cette proposition doit encore être examinée par le Conseil de l’Union européenne.
Autre chantier : l’interopérabilité des fichiers européens. La Commission a présenté, mi-décembre, une proposition législative pour mettre en place une interface unique de partage des données accessible aux policiers ou gardes-frontières.