QUESTIONS À… Coline Blanchard-Muller, ingénieure à la direction technique du pôle recyclage et valorisation des déchets Ile-de-France, ancienne apprentie, Veolia
Pourquoi être passée par l’apprentissage ?
Le contrat d’apprentissage m’a permis d’entrer dans un grand groupe, Veolia. J’ai saisi ce droit à la découverte qu’offre le statut d’étudiant-salarié pour connaître le fonctionnement du leader des services à l’environnement. Être apprentie, c’est aussi l’opportunité de pouvoir développer son réseau professionnel qui, in fine, facilite les recherches d’emploi.
Après mon alternance, j’ai postulé à d’autres missions au sein de Veolia, avec à l’esprit le souhait de trouver un poste plus en lien avec ma formation d’ingénieur agronome. En janvier dernier, j’ai intégré la direction technique RVD Ile-de-France dans le traitement biologique des déchets.
Quels sont les avantages de ce statut ?
Être apprentie, c’est bénéficier de microstages de terrain. J’ai pu ainsi obtenir une vision d’ensemble des activités de Veolia : métiers du compostage, de pontière (qui est en charge d’alimenter en ordures ménagères un incinérateur), de trieuse de déchets… Cette dernière expérience m’a beaucoup marquée.
Le travail en centre de tri n’est pas assez valorisé aujourd’hui, alors que c’est une étape clé. Si j’avais été embauchée en contrat classique à la fin de mes études, je n’aurais jamais eu la possibilité d’en voir autant.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Le rythme de travail est très soutenu car il nous faut combiner la présence en entreprise et les cours universitaires, mais quelle belle expérience !