Face au déclin commercial, le Sénat réclame un programme de revitalisation
Des commerces fermés ou parés d’un trompe-l’œil sur des façades abandonnées pour cacher la misère… La dévitalisation des centres-villes apparaît désormais comme une préoccupation majeure de l’Etat et des collectivités.
En juillet dernier, un rapport d’information rédigé par les sénateurs Rémy Pointereau, vice-président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, et Martial Bourquin, vice-président de la commission des affaires économiques, souligne les facteurs de ce déclin : dégradation du bâti, difficultés d’accès et de stationnement, diminution et paupérisation de la population du centre, fuite des équipements attractifs et des services du quotidien, ou encore concurrence des grandes surfaces en périphérie.
En s’appuyant sur des pistes en France et à l’étranger, les deux sénateurs plaident pour un programme national de revitalisation. Leurs propositions abordent toutes les thématiques liées au sujet : urbanisme général, aménagement commercial et régulation des surfaces commerciales, mobilisation du foncier, fiscalité, financement, etc.
Pour le mener à bien, ces parlementaires réclament la constitution d’un groupe sénatorial de travail pluriel chargé, avec la participation des élus locaux, de l’élaboration et du suivi de ce programme.
Jean-Marie Constans