Les activités para-agricoles peuvent générer jusqu’à 50% des revenus des exploitations
Dans un contexte où les difficultés économiques sont souvent devenues la règle, une diversification vers des activités para-agricoles peut représenter un complément non négligeable de revenus. Plus de 12% des exploitations françaises seraient engagées dans cette démarche*.
Si l’agrotourisme, ou tourisme à la ferme, fait depuis longtemps partie du quotidien de nombre d’entre elles, la production d’énergie demeure encore un secteur en développement. Environ 14 000 exploitations ont aujourd’hui une activité agrotouristique : hébergement, restauration, activités de loisir. Avec un ensemble de produits – gîte rural, chambre d’hôte, camping à la ferme, table d’hôte, ferme gourmande, ferme pédagogique, visites de l’exploitation – très diversifié, susceptible de générer jusqu’à 50% des revenus des petites exploitations.
En permettant notamment de commercialiser certains produits de la ferme. La production concernait voici dix ans environ 7 000 exploitations. Un chiffre multiplié par dix aujourd’hui.
L’énergie solaire – nombreux sont les bâtiments agricoles couverts de panneaux photovoltaïques – demeure la plus importante, malgré la baisse des tarifs d’achat. La production d’énergie liée à la biomasse– ou bois énergie – concernerait environ 3% des exploitations, et l’éolien, moins de 1%. Le développement de la méthanisation est plus récent, avec, selon l’Ademe, 330 méthaniseurs en fonctionnement au début 2017. Des installations individuelles ou liées à des groupements, dont l’amortissement demeure encore dépendant des subventions, Ademe, Régions et Europe, via les fonds FEDER (Fonds européen de développement économique régional) et FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural).
Jean-Marie Constans
*Source Agreste, chiffres 2010.