Circuits courts : une meilleure valorisation des productions locales
On compte en France plus de 2 000 Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) qui rassemblent quelque 250 000 adhérents. Créées au début des années 2000 sur la base d’un lien contractuel entre un producteur et un groupe de consommateurs, les AMAP sont les plus connus des circuits courts organisés.
Un mode de commercialisation, longtemps resté le principal en agriculture, qui connaît une résurgence sous des formes variées : vente directe à la ferme, sur les marchés, dans les magasins de producteurs, par correspondance… Parfois appuyé en amont par des ateliers de transformation, individuels ou collectifs.
L’intérêt pour les producteurs est évident : assurer une meilleure valorisation de leurs produits en évitant les intermédiaires et en gardant la maîtrise des prix.
Explicitement évoqués par la loi d’Avenir pour l’agriculture de 2014, visant à relocaliser l’agriculture dans les territoires, les circuits courts répondent aussi à une demande de consommateurs à la recherche de produits fermiers et d’authenticité.
Un constat posé par le CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) : «Les circuits courts ne sont pas une garantie automatique de qualité, mais ils répondent à un besoin de proximité et de lien social. »
Jean-Marie Constans