Top départ de l’Agence française pour la biodiversité
La faune et la flore sont désormais sous protection. Pilier de la loi de reconquête de la biodiversité adoptée en août 2016, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) est entrée en fonctionnement au début de l’année.
Cet établissement public, dont l’astrophysicien Hubert Reeves est le président d’honneur, est placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement. Son objectif est de renforcer les politiques publiques et de mobiliser la société civile pour la lutte contre l’érosion de la biodiversité.
L’AFB est issue de la fusion de plusieurs organismes – l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), l’Atelier technique des espaces naturels, l’Agence des aires marines protégées et l’établissement public Parcs nationaux de France, ainsi que des employés du Service du patrimoine naturel et de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux (FCBN).
Seul l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ne fait pas partie du regroupement : c’est le résultat du lobbying actif des chasseurs, qui ont tenu à garder leur indépendance.
La FNSEA espère que l’Agence apportera « compétences scientifiques, expertise et conseils aux agriculteurs sur les interactions entre la biodiversité et les activités agricoles. L’AFB devra aussi valoriser les expériences de terrain réussies pour passer d’une biodiversité figée à une biodiversité vivante ».
Jean-Marie Constans