Ile-de-France : La Mairie de Paris souhaite préempter des appartements

Pour promouvoir la mixité sociale à l’échelle de la cage d’escalier, la ville de Paris ne se contente plus de préempter des immeubles entiers, mais se porte aussi acquéreur d’appartements grâce au droit de préemption renforcé (DPUR). Sont concernés les appartements au sein de copropriétés situés dans des secteurs déficitaires en logements sociaux et les biens constituant un logement social de fait. Le collectif 257 de la Chambre nationale des propriétaires, ainsi baptisé en référence au nombre d’adresses concernées par le DPUR, met en avant la dévalorisation potentielle des biens. Du côté des professionnels de l’immobilier, Laurent Vimont, président de Century 21 France, a expliqué au Figaro que « la ville de Paris devrait plutôt se concentrer sur la construction de logements neufs, et surtout s’intéresser aux 800 000 mètres carrés de bureaux vides à Paris, qui pourraient constituer une vraie possibilité si les normes étaient assouplies ; des mesures simples et les opportunités ne manquent pas ».
Etre à 24% de logements sociaux en 2020.
Pas de quoi ébranler les convictions de Ian Brossat, l’adjoint PCF en charge du logement, qui entend bien rééquilibrer la répartition de l’habitat social entre les différents arrondissements de la capitale. L’équipe municipale s’est engagée à produire entre 7 000 et 7 500 logements sociaux supplémentaires chaque année, pour qu’ils représentent 23 à 24% de l’ensemble du parc à la fin de la mandature, en 2020.